• Détruit-moi!
    Tu n'es pas mieux que moi !
    Si c'est ton jeu, détruis-moi !
    Mange les restes dans la poubelle.
    Mais vomis pour que tu sois plus belle.
    Belle est laide quand elle est sur scène.
    Elle se moque de tout même.
    Quand ils la saignent.
    Lève-toi !
    Ces gens parlent si bas.
    Lève-toi !
    Ne les entends pas !
    Mais je les écoute.
    Laide a un doute.
    Ils ne me connaissent pas.
    Mais crachent treize fois.
    Je connais bien mon rôle.
    Et j'ai besoin de toi.
    Tu n'es pas mieux que moi.
    Salis-moi, ne me néglige pas.
    Tu n'es pas mieux que moi.
    Qui suis toi.
    Tu ne t'aimes pas ?
    Tu n'es pas mieux que moi.
    Si c'est ton jeu, détruis-moi !
    Suceurs, tout est dans ma bouche.
    J'en suis la souche.
    Votre venin est si doux.
    La grosse ne crachera pas.
    Tes ongles sont si sales.
    Ton vernis craque.
    Elle, quelque fois.
    Aurait voulu être elle.
    Quelques joies pour quelques peines.
    Elle, sans visage, ne donne pas son âge.
    Le regard, sagement dérobé.
    Elevage des âmes, plein corsage...
    Quel corps vais-je vendre aujourd'hui ?
    Choisir je ne saurais.
    Mais pour eux le mieux serait.
    La peau nue de ma poupée ; Si souvent, je la porterais.
    Vous pourrez alors, cracher, détruire, voler, me saccager.
    Sous elle je ris si fort que peut-être m'entendrez-vous?
    Sous elle je ris si fort que peut-être étais-ce vous?
    Sous elle, je cris si fort. Sous elle, je ris si fort.
    Sous elle, je vis si fort. Sous elle, je prie si fort.
    Sous elle, je gis si fort. Sous elle, je ris si fort que peut-être m'entendrez-vous ?
    Sous elle, je cris si fort que peut-être la tueriez-vous ?
    Elle sans visage, ne donne pas son âge. Le regard sagement dérobé.
    Elevage des âmes, plein corsage...
    Quel corps vais-je vendre ? Aujourd'hui.
    N'est pas sans rappeler demain.
    Je regarde le sang sur mes mains : Beau paysage !

    Eths

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  • Ouh la peur sur la ville
    Tu en est la cible
    Toi petite fille
    Toi Hélène Hélène
    Tu cours dans le noir
    Ils te coincent là-bas
    Frappe frappe encore
    Personne t'ouvrira

    Tu as l'esprit de vengeance
    Hélène et le sang
    Mais je sais à quoi tu penses
    Hélène et le sang
    Tu r'trouveras les salopards
    Hélène et le sang
    Qui t'on violée dans un bar
    Hélène et le sang

    Des marques sur ta peau
    Sous la gorge un couteau
    Quatre salopards...
    Une nuit de cauch'mar
    Tu n'as plus rien à perdre
    Il te reste la haine
    Tu peux compter sur moi
    Toi Hélène Hélène

    Bérurier Noir

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  • "Que tu l'aies eu, n'est pas tout mon chagrin, l'on peut dire pourtant que chèrement je l'aimais; qu'elle t'ait eu, c'est mon malheur cuisant, une perte en amour qui me touche plus près.
    Aimant mes offenseurs, ainsi je vous pardonne : tu l'aime elle car tu sais que je l'aime ; et pour mon bien de même elle doit me tromper, voulant que mon ami pour mon bien la possède.
    Si je te perds, ma perte est gain pour mon ami ; si je la perds, l'ami a trouvé cette perte ; deux se trouvent l'un l'autre, moi je perds tous les deux d'une croix chargent pour mon bien.
    Mais ici le triomphe : l'ami est moi c'est un. O flatteuse pensée! Donc c'est moi seul qu'elle aime."

    W. Shakespeare. The sonnets (sonnet 42)

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