• Sonnet

    "Que tu l'aies eu, n'est pas tout mon chagrin, l'on peut dire pourtant que chèrement je l'aimais; qu'elle t'ait eu, c'est mon malheur cuisant, une perte en amour qui me touche plus près.
    Aimant mes offenseurs, ainsi je vous pardonne : tu l'aime elle car tu sais que je l'aime ; et pour mon bien de même elle doit me tromper, voulant que mon ami pour mon bien la possède.
    Si je te perds, ma perte est gain pour mon ami ; si je la perds, l'ami a trouvé cette perte ; deux se trouvent l'un l'autre, moi je perds tous les deux d'une croix chargent pour mon bien.
    Mais ici le triomphe : l'ami est moi c'est un. O flatteuse pensée! Donc c'est moi seul qu'elle aime."

    W. Shakespeare. The sonnets (sonnet 42)

  • Commentaires

    1
    D'ju
    Mercredi 3 Janvier 2007 à 17:41
    Sonnet
    euuuh je le lirais une deuxième fois pour bien comprendre lool !! (pas douéeee -_-') bsous je t'adore !
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